Un accord de cessez-le-feu à Gaza pour mettre un terme à 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas

Les négociateurs réunis au Qatar ont annoncé, mercredi, avoir obtenu un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas qui comprend notamment la libération d’otages. Selon l’entourage du Premier ministre israélien, des discussions doivent se poursuivre sur certains détails. Le Premier ministre qatari a précisé que « l’accord entrera en vigueur le dimanche 19 janvier ».
Les négociations indirectes qui piétinaient depuis des mois se sont accélérées ces derniers jours. Elles ont permis l’annonce, mercredi 15 janvier, d’un accord de cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas assorti de la libération d’otages retenus dans la bande de Gaza depuis l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
Cette attaque a déclenché en riposte une offensive israélienne qui a réduit en ruines une grande partie du territoire et provoqué une crise humanitaire majeure. À l’annonce du cessez-le-feu, des milliers de Palestiniens ont exulté à travers la bande de Gaza, dont la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants ont fui leur foyer pour tenter d’échapper aux combats et aux bombardements.
« Un accord a été conclu » entre Israël et le Hamas « pour un cessez-le-feu » dans la bande de Gaza ainsi qu' »un échange d’otages et de prisonniers » palestiniens, a annoncé mercredi le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.
Les « derniers détails » de l’accord de trêve et d’échange d’otages à Gaza sont encore en cours de finalisation, a dit dans un communiqué le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu publié à minuit (22 heures GMT) dans la nuit de mercredi à jeudi.
« L’accord entrera en vigueur le dimanche 19 janvier. La première phase de l’accord durera 42 jours et comprendra un cessez-le-feu ainsi que le retrait des forces israéliennes vers l’est, loin des zones peuplées. Les forces israéliennes seront ensuite positionnées le long de la frontière de Gaza, ce qui permettra l’échange de prisonniers, ainsi que l’échange de corps et le retour des personnes déplacées dans leurs domiciles », a affirmé, lors d’une conférence de presse à Doha, le Premier ministre du Qatar.