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Santé

Des chercheurs français développent un traitement contre Parkinson

Des chercheurs lillois ont mis au point un traitement révolutionnaire pour la maladie de Parkinson, en administrant directement de la dopamine dans le cerveau, une approche novatrice qui a montré son efficacité sur 12 premiers patients testés. Ce traitement permet de réduire significativement les symptômes de la maladie, qui touche environ 280 000 personnes en France.

La dopamine, un neurotransmetteur crucial pour la régulation des mouvements et de la motivation, est absente chez les patients atteints de Parkinson. Cette absence entraîne des tremblements, des difficultés à marcher et d’autres symptômes moteurs. Traditionnellement, la L-dopa (précurseur de la dopamine) était utilisée pour compenser cette absence, mais son efficacité diminuait avec le temps, entraînant des effets secondaires comme des mouvements involontaires et des troubles du comportement.

Les chercheurs lillois, dirigés par le Pr David Devos et le Pr Caroline Moreau, ont innové en développant une forme chimiquement stable de dopamine, appelée A-dopamine. Cette molécule, stable et résistante à l’oxydation, est administrée directement dans le cerveau par une pompe implantée sous la peau, qui délivre la dopamine à la zone précise du cerveau où elle fait défaut.

Depuis septembre 2020, 12 patients gravement atteints de Parkinson ont testé cette technique. Après une intervention chirurgicale de moins de 4 heures pour implanter la pompe et le cathéter, les patients ont constaté une amélioration majeure de leurs symptômes. En moyenne, ils ont bénéficié de 4,4 heures supplémentaires de contrôle parfait des mouvements et de 6,2 heures d’autonomie accrue, tout en réduisant de 60 % la dose de médicaments antiparkinsoniens oraux.

Cette innovation présente de nombreux avantages. Aucun effet secondaire grave n’a été observé après plusieurs années d’observation. L’absence de complications et la grande efficacité du traitement laissent entrevoir une commercialisation possible dès le début de la prochaine décennie, via des programmes d’accès précoce en Europe. Les chercheurs lillois espèrent lever 50 millions d’euros pour élargir les tests à 170 patients supplémentaires et valider l’efficacité de ce traitement à plus grande échelle.

Cette technique pourrait également ouvrir la voie à de nouvelles solutions pour d’autres maladies neurologiques, comme la maladie de Charcot, offrant ainsi un espoir supplémentaire aux patients souffrant de pathologies similaires. Les chercheurs espèrent pouvoir étendre cette technologie à d’autres maladies neurodégénératives, marquant une avancée importante dans le traitement des troubles neurologiques.

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