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Un géant préhistorique bientôt ressuscité ?

Et si redonner vie à une espèce disparue n’était plus de l’ordre de la science-fiction ? C’est le projet fou que s’est lancé le scientifique américain George Church en voulant ranimer le mythique mammouth. L’idée permettrait aussi de prévenir la disparition d’espèces encore vivantes.

10 à 20 % d’extinction d’espèces sont à prévoir, selon le président du muséum d’histoire naturelle Bruno David. Un problème qui pourrait être partiellement résolu avec les avancées dans la recherche ADN de la start-up Colossal. L’entreprise scientifique a pour objectif ce qu’on appelle la « dé-extinction ». Un terme qui définit un processus de résurrection ou de maintien des espèces par différents moyens scientifiques. Le mammouth peut devenir la première espèce de l’histoire à être ramené à la vie.

Pourtant, il est impossible de recréer l’espèce identique à celle disparue il y a plusieurs milliers d’années. L’ADN du mammouth est beaucoup trop dégradé pour l’utiliser dans son intégralité. Il pourrait alors s’agir d’un hybride recréé à partir d’ADN d’éléphant. Après diverses recherches, les gènes de l’éléphant d’Asie sont ceux qui se rapprochent le plus de ceux du mammouth avec 99,6 % de ressemblance.

Dès lors, différentes hypothèses font croire que certains problèmes peuvent être résolus comme la préservation d’espèces en voie de disparition.

Un repeuplement massif des mammouths peut avoir un effet sur le réchauffement climatique. En effet, l’espèce préhistorique jouait un rôle important dans la préservation du pergélisol, cette couche de glace qui recouvre une zone grande comme 25 fois la France. Leurs pas permettaient à la glace sur laquelle ils marchaient de s’enfoncer dans le sol. Alors, des gaz comme le méthane ou le CO2, responsables du réchauffement climatique, étaient bloqués sous cette couche de glace.

D’après les scientifiques de Colossal, un premier bébé hybride mi-éléphant mi-mammouth pourrait naître d’ici 6 ans. 

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