La première femme arabe et la plus jeune participante,La Tunisienne Hanan Filali remporte le Prix UNESCO L’Oréal
La Tunisienne Dr. Hanan Filali a récemment reçu le « Prix L’Oréal UNESCO pour les Femmes et la Science » lors de sa 15ᵉ session dans le domaine de la recherche scientifique sur le traitement non conventionnel des eaux et la valorisation dans le domaine de l’agriculture à l’Institut National de Recherche en Milieu Rural. Ingénierie, eaux et forêts en coopération avec la Faculté des Sciences de Bizerte.
Hanan, âgée de 29 ans et originaire de la province de Médenine, est la plus jeune et la première femme arabe à remporter ce concours.
Le Prix L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science est décerné dans le but d’améliorer la condition des femmes dans la science en reconnaissant les chercheuses qui ont contribué au progrès scientifique.
Hanan a excellé dans ses études et a obtenu un baccalauréat pour rejoindre Bizerte et étudier les sciences de la vie et de la terre à l’université. Elle a ensuite décidé d’étudier en master professionnel. Au vu de son excellence, son encadrant lui a proposé de poursuivre ses recherches à travers un master recherche. Diplôme et commencer à préparer un doctorat en sciences de l’environnement.
Elle quitte Bizerte pour la capitale, intègre l’Institut national du génie rural, des eaux et forêts et commence ses recherches pour lesquelles elle obtient le prix.
Al-Filali a déclaré après son couronnement : « Depuis mon enfance, j’aime les sciences naturelles et l’environnement, et j’ai choisi de travailler sur la valorisation des eaux grises afin de les utiliser dans l’agriculture, étant donné que 80 pour cent de la richesse en eau sont consommées par l’eau. Secteur agricole.
Elle a également déclaré : « J’ai entendu parler du concours via le réseau social Instagram et j’ai décidé d’y participer même si je n’étais pas sûre d’être acceptée, étant donné que je préparais un doctorat et que les lauréats de ce prix étaient toujours des médecins. Qui ont terminé leurs recherches et obtenu un diplôme universitaire.
Grâce au soutien de l’État, Hanan s’est rendue en Allemagne dans le cadre de ses recherches, a pareillement reçu une bourse de la Roumanie et a visité des centres de recherche dans ce pays, mais elle rêve de poursuivre ses travaux en Tunisie, selon son communiqué.
Elle déclare : « Notre pays est cher et merveilleux. Il ne lui manque que des capacités. Il ne lésine pas sur ses compétences et encourage les chercheurs et cherche à les aider, mais les capacités allouées à la recherche scientifique sont modestes », ajoutant : « Je pense que c’est ce qu’il faut revoir, car l’avenir de la planète entière et son destin sont liés à la recherche et à la science, et l’exemple le plus frappant en est la pandémie. » Corona a prouvé que le monde a avant tout besoin de la science pour vivre. , et que la recherche scientifique est la base de tout succès économique et de toute prospérité souhaitée », selon son opinion.
Concernant les opportunités d’immigration et de travail à l’étranger, elle déclare : « Aucun d’entre nous ne veut émigrer et quitter sa famille, ses souvenirs et sa vie, à moins de ne pas être en mesure de trouver un travail qui préserve sa dignité et y investisse ses connaissances. » ajoutant : « Je veux que mon pays bénéficie de mes recherches. Chaque fois que je travaille sur une idée et un programme de recherche, le bénéfice est « le premier que je veux être pour la Tunisie ».
