Technologie

Intelligence Artificielle un tout premier accord International

C’est une première historique mondiale, les dirigeants des 28 pays les plus avancés sur l’Intelligence Artificielle se sont réunis dans un lieu symbolique ! Ensemble, ils ont élaboré le tout premier texte pour s’assurer que les progrès de l’IA servent à enrichir l’humanité.

C’est au château de Bletchley en Angleterre que le sommet a eu lieu. L’endroit est très symbolique ! Il s’agit du lieu où Alan Turing a mis au point le tout premier ordinateur voilà 83 ans. Comme si l’IA était l’Oméga à l’Alpha du premier calculateur, la boucle est bouclée. 

Le premier ministre anglais Rishi Sunak y a reçu le 1er novembre 2023 les délégations de 28 pays ainsi que des plus grandes entreprises de l’IA. C’est une première dans l’Histoire de l’Humanité. 

C’est donc là que le tout premier accord international pour encadrer l’IA a été conclu. Parmi les pays signataires, on trouve les plus gros acteurs tels que les Etats-Unis, la Chine, l’Inde, le Japon mais aussi la France, le Brésil ou encore l’Arabie Saoudite et l’UE. Tous ont débattu et établi les enjeux hors du commun de l’IA.

Les potentialités ambiguës de l’Intelligence artificielle

L’ambiguïté de l’Intelligence Artificielle réside dans le fait qu’elle est vouée à faire évoluer nos sociétés à une vitesse encore jamais observée. L’invention de notre siècle est perçue à la fois comme une révolution pendante, et un danger réel à la stabilité du monde. 

Le sommet a isolé certains risques que nous connaissons déjà : la sécurité des données privées, la cybersécurité, la désinformation et les deepfakes, les biotechnologies. Cependant les risques pèsent aussi sur le marché de l’emploi. Que faire si une large proportion de métiers ne demandait plus d’intervention humaine ? Ou si un seul salarié pouvait superviser le travail de plusieurs IAs ? 

D’autre part, ce que l’IA a déjà apporté de positif au monde est incalculable ! Opérations médicales, arts et culture, déchiffrement de langues anciennes, technologies spatiales, simulations de tremblements de terre, etc… La liste s’allonge chaque jour.

Une déclaration : l’IA doit protéger et servir l’humanité !

Mais alors que contient la première déclaration de Bletchley ? Des bonnes nouvelles ! Égaux face au potentiel dangereux de l’IA, les 28 pays signataires soulignent aussi qu’il ne faut surtout pas entraver l’innovation et la recherche.

Ainsi, ils se sont engagés à établir une coopération scientifique sur l’Intelligence Artificielle, et la création d’un réseau d’observation mondial. Également, chaque pays devrait créer un Institut de sûreté de l’IA qui devra échanger avec l’ONU, le G7, l’OCDE et le Conseil Européen. 

C’est donc dans les institutions supranationales et les lois internationales que l’IA devrait trouver ses premiers cadres d’emploi. La déclaration de Bletchley en soi n’est pas un texte coercitif, mais il constitue un pas symbolique monumental dans l’essor fulgurant de l’IA. 

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