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Rawnaq : quand la mode tunisienne chante l’Orient classique

Rawnaq, marque tunisienne fondée par Sirine Ben Ayed, puise son inspiration dans les paroles profondes et intemporelles de la musique classique orientale. Son slogan, « قُول للزّمَان إرْجع يا زَمَان », extrait de la chanson « فات الميعاد » d’Oum Kalthoum, illustre parfaitement l’esprit de la marque : un hommage à des icônes musicales comme Oum Kalthoum ou Fayrouz, et à l’élégance d’une époque révolue.

Une reconversion guidée par la passion

Diplômée en Business Intelligence, Sirine ne se destinait pas à la mode. Après une période de pause professionnelle, elle décide de suivre son instinct : « J’ai réalisé qu’il fallait que je fasse quelque chose que j’aime vraiment : les chansons, les paroles, les couleurs, le côté un peu bling-bling… ».

C’est ainsi que naît Rawnaq, un mot arabe signifiant élégance et raffinement, parfaitement aligné avec l’univers qu’elle souhaite créer.

Un concept unique : la broderie des paroles

Ce qui distingue Rawnaq, ce sont ses pièces sobres mais personnalisées par des broderies de paroles issues de la musique arabe classique. Sirine choisit des vers qui résonnent avec elle et les intègre dans ses créations : pulls, chemises, t-shirts… Chaque pièce devient une capsule de mémoire, une émotion portée.

Le processus est minutieux : sélection des couleurs, design, prototypage, et collaboration avec un atelier tunisien. Certains modèles restent fidèles à leur première version, tandis que d’autres évoluent avec des détails subtils (cols, textures, coupes…).

Un projet né avec peu de moyens, mais beaucoup de cœur

Sirine a lancé Rawnaq avec un budget limité et seulement quatre modèles. Elle ne s’attendait pas à l’engouement que ses créations allaient susciter. Aujourd’hui, elle voit son projet comme un véritable business avec un potentiel de croissance et de revenus réels.

Un message aux jeunes créateurs

Pour ceux qui hésitent à se lancer, Sirine encourage :

« Foncez, n’ayez pas peur. Il y aura des obstacles, mais le résultat en vaut la peine. La Tunisie a besoin de créateurs, de marques locales. Il faut oser créer, oser rêver. »

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