L’ingénieur Tunisien Shuaib Nimri défie son handicap pour diriger la plus grande entreprise de fabrication d’électronique au monde
Le jeune homme, Shuaib Nimri, est un ingénieur tunisien de 30 ans, marié, père de trois enfants, et atteint d’un handicap moteur représenté par une dystrophie musculaire congénitale de type Ulrich, que le site français Orphanet qualifie de maladie rare. Sur le même site, il existe environ 50 cas documentés dans le monde entier.
Shoaib est originaire de la ville de Thala, dans la province de Kasserine, mais bien sûr, il n’y a pas vécu toute sa vie. Shoaib, le fils vertueux de l’école publique tunisienne, a obtenu un jour son baccalauréat avec une moyenne de 18,49, et il étudie ensuite l’ingénierie électrique et mécanique à l’École Nationale Supérieure d’électrotechnique, d’électronique, d’informatique, d’hydraulique et de communication (ENSEEIHT) de Toulouse et obtient la première place de la promotion.
Après cela, elle a obtenu un Master of Science au Georgia Tech Institute (États-Unis), connu sous le nom de Georgia Tech, classé quatrième au monde dans le domaine de l’ingénierie électrique et informatique dans le classement de Shanghai, où Shuaib a obtenu une GPA de 4.0/4.0, après quoi il effectue un stage à l’École fédérale des sciences appliquées de Lausanne-EPFL en robotique médicale puis rejoint une unité d’une des plus grandes et plus grandes entreprises internationales, General Electric.
Shuaib a également travaillé pendant un an dans le groupe Renault dans une unité qui travaille à fournir la technologie de micro-hybridation dans les voitures Renault en réponse aux restrictions fixées par l’Union européenne sur les émissions de dioxyde de carbone. Après cela, il a rejoint Général Électrique et a fait partie du programme Edison pour préparer les futurs leaders de l’entreprise dans le domaine de la science et de la technologie. Il est resté avec eux pendant deux ans et demi, mais Shuaib a estimé qu’un changement était nécessaire, car il voulait aller dans le domaine qu’il aimait beaucoup, qui était les mathématiques et les technologies de l’information.
Bien sûr, il a démissionné et a décidé de retourner aux études, ce qui était une décision courageuse qui a coïncidé avec la crise du Corona. (Imaginez travailler dans une entreprise internationale, puis démissionner et retourner aux études pour réaliser votre rêve. Ce courage n’est certainement pas disponible.) En abondance dans la réalité.) Ensuite, vous obtenez un master spécialisé dans le domaine de la science des données et de l’intelligence artificielle. Puis, après le master, Capgemini (l’une des plus grandes entreprises au monde travaillant dans le domaine des services informatiques) a travaillé sur un projet financé par l’un des palais du vin de Bordeaux, ils souhaitaient introduire l’intelligence artificielle dans les méthodes de fabrication et de transformation de leur produit pour réduire le coût de production et améliorer la qualité.
Le projet s’inscrivait dans l’écosystème du cloud computing, notamment dans AWS. A l’époque, Shuaib était à la fois effrayé et étonné devant ce domaine, effrayé par la quantité de connaissances qu’il fallait posséder pour entrer dans ce domaine (ingénierie de réseau, sécurité de l’information, cybersécurité, systèmes de cryptage…) …et il a été émerveillé par la puissance du cloud et par la puissance d’Amazon, dont il s’est rendu compte qu’il avait conquis le marché en 2004, et depuis lors, il rêve de travailler avec eux et mettre cet objectif sur sa liste d’objectifs qu’il doit atteindre avant 2024. Après Capgemini, il a travaillé comme consultant en ingénierie et science des données chez Devoteam. Il a travaillé.
Avec des professionnels dans le domaine des satellites et de la sécurité maritime. En parallèle sur certains projets dans le cadre d’un travail en freelance, notamment en tant que consultant ou formateur pour les étudiants en Data Science et Machine Learning sur la plateforme OpenClassrooms.
Après cela, il a rejoint la société DataScientest, qui est la première concurrente d’OpenClassrooms, et il a travaillé dans le domaine de Responsable Pédagogie et Cloud/Data Architect, puis il a rejoint Amazon en tant qu’expert dans le domaine de la science des données, intelligence artificielle et ingénierie cloud. Aujourd’hui, Shuaib aide ses clients afin qu’ils puissent accélérer les initiatives d’IA/ML et d’analyse de données sur le cloud AWS.
En parallèle, on s’efforce toujours de publier gratuitement tout ce qu’on apprend dans le domaine pour que le bénéfice puisse se diffuser, notamment pour aider les organismes spécialisés, que ce soit en Tunisie ou en France, afin qu’ils puissent réaliser une bonne et respectable carrière dans le grand monde de la technologie.
Shuaib représente véritablement le « Tunisien universel ». Je ne dirai pas qu’il a bravé les difficultés parce qu’il a obéi à toutes les difficultés, s’est élevé au-dessus d’elles et a pu atteindre un point que souhaitent atteindre de nombreux ingénieurs tunisiens et non tunisiens.
