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À l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement : La mascotte “Labib” de retour

En marge de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, la ministre de l’Environnement, Leila Chikhaoui, a annoncé la réouverture de l’Arborétum de Tunis, après 10 ans de fermeture.

En présence de plusieurs personnalités nationales et internationales, la Tunisie a célébré le 5 juin la Journée nationale et mondiale de l’environnement, placée cette année sur le thème «Une seule Terre». Il s’agit, en fait, du même slogan de la conférence de Stockholm de 1972 pour souligner l’ampleur des enjeux et les défis imposés pour protéger la planète. Aujourd’hui, 50 ans plus tard, cette devise est plus pertinente que jamais, étant donné que le monde entier fait face à une triple crise (écologique, économique et sociale) et il est indispensable d’assurer et de garantir un mode de vie plus propre, plus vert et durable en harmonie avec la nature pour l’actuelle et les futures générations.

Un choix symbolique

Cette célébration a eu lieu à l’Arborétum de Tunis, un jardin de plantes, dont la création remonte au XIXe siècle. Classé comme une réserve naturelle en 1996, l’objectif derrière sa création était de collecter, sur une superficie de 8 hectares, des espèces végétales venues des trois continents, de suivre et d’évaluer leur adaptation au climat méditerranéen. A l’époque, l’Arboretum de Tunis comprenait 700 espèces végétales, alors qu’aujourd’hui, il n’en reste qu’une centaine, puisque ce jardin botanique a été abandonné pendant plusieurs années.

Après 10 ans de fermeture, la ministre de l’Environnement, Leila Chikhaoui, a annoncé la réouverture de l’Arboretum après son entretien et son réaménagement et l’inauguration du pont reliant l’Arboretum à la Cité des sciences. Cette réouverture s’inscrit dans le cadre d’une politique de réaménagement, de restauration et de préservation des écosystèmes végétaux au sein des villes pour susciter chez les citoyens une meilleure prise de conscience de la fragilité de la nature face à l’urbanisation et la pollution.

«Rouvert au grand public, le jardin botanique profitera aussi bien aux citoyens qu’aux chercheurs… L’objectif est d’engager et d’impliquer davantage les Tunisiennes, les Tunisiens, les jeunes et les moins jeunes, en les incitant à adopter un comportement responsable à l’égard de l’environnement. Cette action souligne aussi l’importance des sciences dans la protection de la nature, puisque la passerelle du “savoir” qui lie le jardin à la Cité des sciences est aussi inaugurée… Et après son entretien et sa réouverture, le jardin botanique pourrait donc redevenir un site riche de biodiversité et un paysage urbain à admirer au cœur de la capitale pour passer à un mode de vie plus écologique par le biais de politiques et de choix individuels», a précisé la ministre.

Une série de conventions…

Par la même occasion, des conventions de partenariat ont été signées entre le ministère de l’Environnement, d’une part, et les ministères de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, d’autre part. Cela, outre des conventions avec l’Agence nationale de protection de l’environnement (Anpe), le Fonds mondial pour la nature (WWF), la Cité des sciences et l’Institut national de la recherche en génie rural, eaux et forêts (Inrgref).

Ces accords visent, en fait, à soutenir et à encadrer les initiatives dans les secteurs liés à la protection de l’environnement et à la lutte contre les sources de pollution issues des déchets ménagers et assimilés (DMA). Ces conventions visent aussi à édifier une société consciente de l’enjeu environnemental et à assurer un véritable développement durable à travers l’inclusion de l’éducation environnementale aux programmes scolaires, et en œuvrant, ainsi, à la mise à jour du contenu des manuels scolaires pour se mettre au diapason des défis environnementaux. Il s’agit également d’un outil permettant de favoriser la préservation et l’entretien de la réserve naturelle du jardin botanique, la valorisation de son patrimoine naturel et sa mise en valeur durable.

Notons qu’en marge de cette célébration, la ministre a lancé une campagne nationale de nettoyage en collaboration avec les différentes composantes de la société civile sur l’ensemble du territoire de la République. L’événement était aussi l’occasion de dévoiler la nouvelle mascotte de l’environnement «Labib», le fennec du Sud tunisien qui était le héros de programmes de sensibilisation aux questions environnementales durant les années 1990 et 2000.

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