Le japonais Mitsubishi finalise la construction d’une centrale électrique à Radès
Mitsubishi Power a annoncé aujourd’hui le démarrage des opérations de la centrale électrique à cycle combiné Rades C qu’elle a construite pour le compte de la STEG.
La centrale à haut rendement a une puissance de 450 MW, ce qui représente un peu moins de 10% de la puissance totale installée dans le pays, d’après les données du ministère de l’Energie.
La nouvelle centrale, baptisée Radès C, a été conçue, d’après le constructeur japonais, “pour répondre aux objectifs environnementaux de la Tunisie et contribuer de manière significative à une réduction des gaz CO2 émis”. Au fait, la nouvelle centrale utilise une technologie de turbine à gaz prête à l’hydrogène. En d’autres termes, la nouvelle centrale, qui utilise actuellement le gaz naturel, peut être facilement convertie pour utiliser l’hydrogène “avec des modifications minimales”.
Pour ce projet, Mitsubishi Power a fourni une turbine à gaz M701F à haut rendement, une turbine à vapeur, un générateur de vapeur à récupération de chaleur (HRSG), ainsi qu’une équipe de conseillers techniques et de superviseurs sur site pour soutenir les périodes de construction et de mise en service. Sumitomo Corporation, partenaire du consortium, a fourni le reste de l’équipement de l’usine et a entrepris les travaux de génie civil et d’installation.
Comme c’est de coutume pour ce genre de projets, Mitsubishi Power va assurer la maintenance de la centrale électrique dans le cadre d’un contrat de service à long terme (LTSA) avec TOMONI HUB qui prend en charge une surveillance continue 365 j/365, 24 h/24.
Le projet a été financé par l’assistant officiel japonais au développement (ODA) organisé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) dans le cadre de l’initiative Partenariat pour des infrastructures de qualité du gouvernement japonais.
Le géant japonais a également tenu à noter que, durant la phase de construction, il a utilisé des matériaux, des ressources et des équipements locaux. Cela a permis de créer “environ 70 emplois permanents et environ 2 000 emplois supplémentaires pendant le développement et la construction du projet”.