Une découverte pour détecter plus tôt la maladie de Parkinson
Des scientifiques de l’université de Jérusalem ont fait une découverte qui pourrait changer le traitement de la maladie de Parkinson. De petites « structures » dans le cerveau pourraient permettre de détecter la maladie avant qu’elle ne soit installée dans le cerveau.
Lorsque les premiers symptômes apparaissent, il est trop tard. Les neurones à dopamines, qui permettent la transmission de l’information, sont détruits et ne peuvent se régénérer. Mais cela pourrait changer dans les prochaines années.
À Jérusalem, les chercheurs se sont penchés sur l’IRM quantitative. Une technique de radiologie qui permet d’obtenir des images plus précises du cerveau et de voir des zones cachées plus en détail. Durant les recherches, 99 cerveaux de patients malades à un stade précoce et 46 de personnes saines ont été étudiés. Des différences structurelles dans le striatum (partie cérébrale touchée par la maladie) ont été remarquées. Ces différences micro-structurelles sont spécifiques à la maladie de Parkinson.
Diagnostiquer la maladie de parkinson encore plus tôt peut être tout à fait envisageable avec cette étude. Mais il faudra attendre encore quelques années avant qu’elle ne soit cliniquement utilisable.