Fit Marguerite s’engage pour un monde meilleur avec ces vêtements de sport durables et recyclables
Conçus dans un rayon de 700 km autour de Lyon, les vêtements sportifs et durables de Fit Marguerite s’inscrivent dans une démarche circulaire.
Que ce soit en salle, à l’extérieur ou à la maison, près de 80 % des Français déclarent faire du sport régulièrement. Pour nous aider à limiter notre impact sur la planète, Erwann Le Brun a décidé de créer Fit Marguerite, une marque de vêtement sportifs techniques respectueuse des travailleurs et de l’environnement. Réalisée en France dans un rayon de 700 km autour de Lyon, sa première collection « Step touch, French touch » est entièrement conçue à partir de fibres recyclées et recyclables. À l’occasion du lancement de sa campagne Ulule, l’ingénieur et coach sportif nous en dit plus à propos de ces vêtements durables et pensés pour les amateurs de fitness. Découverte.
Qui êtes-vous et que faites-vous ?
Ingénieur de formation, j’ai entre autres, exercé près de 10 ans en tant que Business Analyst au sein de l’Organisation internationale de Police Criminelle, INTERPOL. C’est durant cette période qu’un jour, lors d’une pause déjeuner, j’ai suivi un collègue à la salle de Sport. J’ai tellement accroché aux cours de fitness, que quelques années plus tard, je décrochais un diplôme pour exercer en tant que coach, activité ponctuelle pour moi.
Il y a un peu moins de deux ans, j’ai souhaité explorer une autre voie professionnelle, qui faisait sens pour moi, davantage en accord avec mes valeurs et mes centres d’intérêt. C’est alors que j’ai décidé de lancer la marque Fit Marguerite qui propose des vêtements de sport, faits différemment.
Pouvez-vous nous présenter votre projet ?
Aujourd’hui, il n’y a plus débat. On sait que les excès de l’homme nuisent à la planète. En réalité, au-delà de la planète, ce sont les hommes eux-mêmes qui sont touchés : les problèmes de santé, la pollution de l’environnement, ou encore le dérèglement climatique.
L’industrie du textile, la seconde plus polluante, à un impact prépondérant. En plus de générer autant de CO2 que les industries des transports maritimes et aériens réunis, elle est parfois synonyme de travail forcé (communauté Ouighours), travail des enfants et surexploitation des ouvriers. Les grandes marques sont pointées du doigt et les vêtements de sport ne font pas exception.
Fort de ce constat, et très sensible à cet aspect, avec Fit Marguerite, je propose donc une alternative plus vertueuse, respectueuse des hommes et de l’environnement. Mes vêtements de sport sont créés :
- En France, donc une production locale qui soutient l’emploi et l’économie.
- Sans intermédiaire, donc en circuit court.
- À partir de fibres recyclées, c’est-à-dire qu’on recycle des biens déjà produits dont on n’a plus l’utilité. Dans notre cas, bouteilles PET et chutes de production textile sont traitées mécaniquement pour donner vie à une nouvelle fibre. On ne puise pas dans les ressources fossiles.
- En privilégiant pour 5 de nos 7 pièces textiles une matière mono fibre, dans la perspective qu’elles puissent être recyclées à nouveau pour redonner une nouvelle fibre textile (ce qui n’est pas possible avec les mélanges de matières).
- Dans une démarche circulaire, puisque nous proposons de récupérer le vêtement en fin de vie.
Toutes ces opérations, filature comprise, se déroulent dans un rayon de 700 km autour de Lyon, c’est exceptionnel dans le domaine.
Le résultat c’est une gamme de vêtements de sport techniques : 3 pièces hommes, 4 femmes adaptées à la pratique sportive : des activités à impact jusqu’aux gyms douces, Yoga, Pilates. Nos 3 fabricants de matières ont des savoir faire très pointus pour répondre à cette demande et fournir des matières qui sont résistantes, qui sèchent rapidement en évacuant la sueur.
Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans cette aventure ?
Papa de 3 enfants, comme beaucoup d’entre nous, j’ai toujours accordé une grande importance à ce que je mettais dans leurs assiettes. En particulier, à la suite des différents scandales de l’industrie agroalimentaire. Vint ensuite, le tour des produits d’hygiène d’être passé au crible. Une nouvelle fois, nous nous sommes adaptés.
Puis un jour j’ai visionné d’autres documentaires, dont un devenu référence, « The true cost » (ou la face cachée de la fast fashion). À un moment donné, on nous montre un enfant de 12 ans qui travaille dans une teinturerie et manipule les produits chimiques que les adultes refusent d’utiliser. Là, c’en était trop. Ma fille aînée avait le même âge, j’ai été choqué, et définitivement vacciné.
J’ai ralenti ma consommation et en parallèle je me suis tourné vers la seconde main et les marques éthiques. Le problème était la faiblesse de l’offre en termes de textiles sportifs répondant à mon besoin.
Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre action ?
Notre société est en pleine transition. Face aux défis environnementaux, aux questions d’équité, de justice sociale et de développement économique, nous sommes de plus en plus à la recherche de nouveaux modèles.
Mon opinion, c’est que nous sommes allés trop loin et qu’il faut « ralentir » et remettre du sens dans notre consommation. L’acte d’achat doit désormais être réfléchi, et ne doit plus répondre à une pulsion que les grandes marques parviennent à nous transmettre en sortant de nouvelles collections toutes les 3 semaines, dans le mépris des conditions sociales et environnementales.
Ce n’est pas normal qu’un T-shirt de sport ou un jean fassent 3 fois le tour de la planète avant d’arriver chez nous, sans même que nous réfléchissions à l’impact que cela a pour notre environnement. Je souhaite vivement une prise de conscience plus généralisée, les marques slow fashion se démocratisent et les choses avancent doucement. À travers Fit Marguerite, je prône une consommation plus responsable, plus éthique et plus saine, qui respecte la nature et les hommes.